Affaires criminelles 36 Indre
Année 1946-Affaire Mis et Thiennot
Assassinat de Louis Boistard garde-chasse le 29 décembre 1946 à Mézières-en-Brenne par Raymond Mis et Gabriel Thiennot est une affaire criminelle française du xxe siècle qui a fait l’objet de trois procès en cour d’assises entre 1947 et 1950, s’étant conclus par trois condamnations successives des deux accusés. À partir de 1980, certains journalistes ont mis en avant l’hypothèse d’une erreur judiciaire. Cette éventualité implique que d’autres personnes que les protagonistes condamnés soient les véritables coupables du meurtre du garde-chasse Louis Boistard, et que l’enquête judiciaire originelle ait induit la justice en erreur. Cinq requêtes en révision déposées entre 1980 et 2005 ont été rejetées par la commission de révision des condamnations pénales. Une sixième a été rejetée en 2015 par la cour de révision et de réexamen des condamnations pénales créée la même année. Une nouvelle requête a été déposée en 2022.
Année 1946-Affaire Carteron
Bommiers. Le quadruple meurtre des Ajoncs-Barrat, en juillet 1946, n’a jamais été élucidé. L’Indre se remet doucement de la guerre. Les Trente glorieuses ne sont encore qu’une promesse et la terre battue reste de mise dans des fermes qui attendent l’arrivée de l’électricité. Des vies simples rythmées par les travaux des champs. Et soudain, un coup de tonnerre dans le quotidien : quatre corps ligotés, faces contre terre, viennent d’être découverts à la ferme des Ajoncs-Barrat, située à quelques encablures du bourg de Bommiers. C’est Madame Jugand, de la ferme voisine, inquiète de ne plus avoir de nouvelles, qui a fait la terrible découverte, le jeudi. Une véritable exécution. Les époux Carteron, leur fils André, 12 ans, et le petit Claude, 10 ans, pupille de l’assistance publique, sont retrouvés dans une mare de sang, pieds et poings liés. Les gendarmes sont rapidement dépêchés sur place, bientôt rejoints par des policiers de Limoges.