14-18, 39-45, et demain ?

14-18, 39-45, et demain ?

Sommes-nous à la veille d’une nouvelle guerre mondiale ? Il semble difficile de l’imaginer et pourtant une simple provocation, quelques morts, et ce pourrait être l’explosion. Espérons qu’il n’en sera rien et que les dirigeants, responsables de cette situation dramatique, sauront « raison garder » !

Au lendemain de la fin de la Seconde Guerre mondiale, deux puissances militaires dominaient la planète : les USA et l’URSS.

Nous avons vécu quelques années de « guerre froide » et passé très près de la confrontation à proximité de Cuba.

L’OTAN a été mise en place pour contrer l’URSS et, à l’époque, il s’agissait d’une décision préventive parfaitement envisageable.

Oui, mais voilà, l’URSS n’existe plus et donc l’OTAN aurait dû également cesser d’exister et, surtout, la Russie nouvelle aurait dû aussitôt être incorporée dans l’Union européenne, où elle avait toute sa place.

Cela n’a pas été envisagé et l’OTAN a poursuivi sa méfiance envers la Russie en se positionnant le long des frontières de l’ex-URSS.

Il est bien évident que les « Russes » se sont sentis « méprisés », « rejetés ».

Oui, mais voilà, nous sommes depuis quelques années confrontés à ce problème qu’est devenue l’Ukraine.

Rappelons que l’Ukraine a été, il y a quelques siècles, à la base de la création de la Russie et que ce pays a toujours fait partie de l’empire russe, jusqu’à la fin de l’URSS.

Une partie de ce pays, le Donbass, est resté en grande majorité « russe », tout comme la Crimée.

Analysons la situation présente : ce pays, l’Ukraine, souhaiterait rejoindre l’Union européenne et intégrer l’OTAN et cela inquiète sérieusement la Russie qui n’apprécierait pas de nouveaux missiles balistiques le long de sa frontière, ce que l’on peut parfaitement comprendre.

Imaginez les USA menacés à leurs frontières mexicaines ou canadiennes par des missiles balistiques russes, comme elles l’étaient, à l’époque, à Cuba ! Ce serait inimaginable, n’est-ce pas !

Donc on peut légitimement comprendre les Russes.

Allons plus loin dans cette analyse : une confrontation entre les États-Unis, l’Europe et le Royaume-Uni, tous unis contre la Russie de Poutine, serait une catastrophe pour tous car celle qui sortirait « le grand vainqueur » ce serait sans aucun doute la Chine, déjà première puissance mondiale, qui profiterait, cela paraît évident, de récupérer « Taïwan ».

Et j’ai volontairement passé sous silence « le nucléaire » que toutes les parties en présence possèdent.

Quelles sont les solutions envisageables pour « sauver la paix » : tout d’abord que l’Ukraine n’incorpore ni l’Europe, ni l’OTAN.

Que le « Donbass » décide par référendum son appartenance soit à l’Ukraine, soit à la Russie (nous avons un cas identique, mais bien moins belliqueux, en Espagne avec la Catalogne !)

Et, enfin, que l’OTAN disparaisse puisqu’elle n’a plus de raison d’exister et que l’on propose à la Russie (donc à l’Ukraine par la même occasion) de rejoindre l’Union européenne, avant qu’elle ne se rapproche de la Chine, avec tout ce que l’on peut imaginer comme conséquences irréversibles pour le « Monde » !

1973 – Alain Peyrefitte : « Quand la Chine s’éveillera, le monde tremblera ».

La Chine s’est réveillée…

Manuel Gomez

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